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Tribunes

Majorité municipale

Mariannes 92 et Metropolitans 92 : destins croisés

 

Vendredi dernier, les Mariannes 92 ont écrit l’Histoire en devenant championnes de France de volley-ball féminin, devenant ainsi le premier club francilien de volley féminin à conquérir ce titre !

 

Lorsque les villes de Levallois, Paris et Saint-Cloud, avec l’appui du Département des Hauts-de-Seine, ont uni leurs forces l’été dernier, autour du Président du club Philippe Peters, l’ambition était de créer un club unique, fort, et avec des moyens solides pour se hisser en haut du championnat.

 

Un titre de champion de France et une demi-finale de Coupe d’Europe plus tard, nous pouvons fièrement dire que cet objectif a été largement atteint et ce dès la première saison !

 

Alors que cette belle aventure sportive et humaine aurait pu tous nous réunir, l’opposition municipale n’a pu s’empêcher, comme à l’accoutumée, de critiquer ce choix de fusion, dès celle-ci actée, en arguant notamment que ce nouveau club ne trouverait pas son public levalloisien et que ce projet était ainsi voué à l’échec.

 

Et pourtant, le mardi 23 avril dernier à Levallois, ce sont plus de 2 100 supporters qui ont poussé les Mariannes 92 vers le titre national dans un Palais des Sports Marcel-Cerdan survolté.

 

Un contraste saisissant avec les Mets 92, relégués sportivement en seconde division de basketball masculin, qui concédaient une énième défaite le lendemain soir dans une salle quasi déserte.

 

L’une d’elles consiste à ne pas céder aux considérations court-termistes et à garder les idées claires dans des périodes exceptionnelles, afin de construire une politique sportive ambitieuse, réaliste et pérenne.

 

Certains se rappelleront peut-être des hauts cris poussés par l’opposition municipale lorsque Madame le Maire a pris la décision, en début de mandat, d’engager un retrait du soutien financier de la Ville de Levallois aux Mets 92.

 

Alors que la Ville de Levallois avait vendu, sous la précédente mandature en 2019, à la Ville de Boulogne ses parts du club à hauteur de 95% (les 5% restants étant détenus par le LSC), la Ville continuait à financer ce club, qui n’était plus vraiment le sien, dans les mêmes proportions qu’avant, soit plus d’un million d’euros par an. Allant au bout de cette logique, Madame le Maire a donc procédé à un désengagement de la Ville auprès de ce club qui n’était déjà plus levalloisien, en baissant sur 2 ans la subvention municipale qui lui était allouée pour la supprimer totalement la 3e année. Dans le même temps, le LSC a lui aussi revendu les dernières parts qu’il possédait dans ce club qui, faute de salle à Boulogne, a continué à jouer à Marcel-Cerdan.

 

Puis la folie Victor Wembanyama est arrivée. Une saison à Marcel-Cerdan en apothéose, avec des matchs qui se jouaient à guichets fermés. Tout s’est alors emballé. Ce club, au dire de certains Mozart du basket, valait désormais des millions, sa valeur n’allait faire que monter et la Ville devait d’urgence le racheter pour que ce club historique, pourtant abandonné en 2019, redevienne levalloisien puisqu’il allait enfin devenir lucratif, après des années sous perfusion d’argent public. C’était en tout cas ce que faisaient miroiter certains … mais le prodige Wembanyama était promis à la NBA. Et une fois parti, il a laissé derrière lui un stade Marcel-Cerdan redevenu vide, triste spectateur d’une saison 2023-2024 chaotique. Depuis de longs mois, les dirigeants du club tentent de trouver des partenaires, des repreneurs … en vain. Le devenir de ce club interroge et inquiète ceux qui en ont désormais la charge.

 

Être à la tête d’une commune comme à la tête d’une organisation sportive nécessite d’avoir une idée claire de l’objectif fixé, de la vision portée par ladite organisation mais aussi et surtout de savoir gouverner, en faisant preuve de responsabilité et d’objectivité, en se rappelant avant tout que l’argent investi dans une équipe sportive par une commune sont des deniers publics.

 

La Ville de Levallois montre que sur le plan sportif aussi, elle a su évoluer, faire preuve d’intelligence et prendre les bonnes décisions. Aujourd’hui, notre politique sportive de haut niveau poursuit sa route avec brio et s’incarne, là aussi, au féminin, grâce à nos Mariannes 92 ! Bravo à elles, et merci à tous ceux qui ont cru en elles et les ont portées tout au long de cette saison magique.

 

La Majorité Municipale

Opposition municipale

Le Maire et le Cafetier

 

Il faut toujours que la politique municipale,

Soit mise au service de l’intérêt général.

Sinon il faut que la justice passe,

Au risque que les finances locales trépassent.

Nous avons pour l’avenir tiré ces leçons du passé,

Car au combat pour la vérité il ne faut jamais renoncer.

Le Maire du village avait de fort mauvaises manières,

Et jamais son opposition il ne laissait faire.

Ses opposants avaient l’habitude de se réunir dans un café

Et le cafetier ne cachait pas pour eux son amitié.

Le Maire décida de refaire la place du village au niveau du métro,

En se disant que de leur liberté ses adversaires usaient bien trop.

Il fit donc élargir les équipements publics pour gêner le café

Dont tous les clients furent directement pénalisés.

Pour le cafetier ce fut immédiatement un grand manque à gagner

Puisqu’il ne pouvait plus, sur la terrasse, ses tables installer.

Taisant sa rage et n’écoutant que son courage,

Il décida que la justice devait reconnaître pour lui le dommage.

Naturellement il était, dans son combat, de bonne foi

Face au Maire qui si souvent avait montré son mépris de la loi.

Mais en ce pays la justice prend parfois son temps…

Et le cafetier risquait de ne jamais récupérer son argent.

Quant à ce funeste Maire, il avait finalement été mis dehors ;

Et ses successeurs n’avaient eu d’autre choix que reconnaître ses torts !

Sans verdict, mais en toute équité,

La nouvelle municipalité accepta d’indemniser le pauvre cafetier.

 

Moralité : Une transaction bien négociée Vaut mieux qu’un procès mal amené. Et quand l’action publique poursuit des fins partisanes, C’est à la politique du bon plaisir qu’on ouvre les vannes.

 

Lors du dernier Conseil municipal, la majorité a proposé de voter le versement d’une indemnité de 500.000 € dans le cadre d’une procédure transactionnelle reconnaissant le préjudice subi par l’ancien gérant du café situé sur la place du métro Anatole France. On a le droit de penser que cette somme aurait sans doute pu être bien mieux utilisée pour les Levalloisiens.

 

Groupe “ Levalloisiens Ensemble ” Hélène COURADES, Stéphane GEFFRIER, Maroussia ERMENEUX, Sacha HALPHEN, Frédérique COLLET, Catherine VAUDEVIRE, Christophe CARLES et Françoise SIRE levalloisiens.ensemble@gmail.com / 07 56 82 40 65

 

 

Levallois, une promesse toujours tenue ?

 

Durant les dernières décennies, Levallois a été une promesse ; celle d’une ville sécurisée, propre, qui a su être en avance sur son temps tout en gardant l’esprit village de ses débuts ; la promesse d’une commune dédiée au bien-être et à l’épanouissement des enfants, leur offrant le meilleur de l’école républicaine, des activités périscolaires, culturelles et sportives, leur permettant de voyager et de découvrir le monde, cela même s’ils étaient issus d’une famille modeste.

 

Aujourd’hui, cette promesse levalloisienne est-elle toujours tenue ? Si l’on se fie aux remontées quotidiennes d’un très grand nombre de Levalloisiens, beaucoup estiment qu’elle est en perte de vitesse. Assimiler l’actualité levalloisienne à la “ chute de Babylone ” serait excessif mais force est de constater la dynamique baissière de notre ville.

 

Les difficultés grandissantes pour obtenir une place au Conservatoire, en crèche ou dans certaines activités sportives du LSC viennent illustrer cette réalité. Elles sont malheureusement liées au manque de vision de la municipalité qui ne sait pas résister à la voracité de la promotion immobilière, densifiant la ville sans augmenter la capacité d’accueil des services promis.

 

Nous évoquions plus haut les colonies de vacances de Levallois. Elles ont formé les souvenirs de générations entières et contribué à notre prestige. Cependant, depuis 2020, l’offre n’a eu de cesse de diminuer et les prix ont augmenté plus que l’inflation ne saurait le justifier. De 28 séjours à l’étranger, nous sommes passés à 9 destinations avec un supplément de 250€ par enfant indépendamment des revenus des parents. Les séjours en France ne sont pas en reste avec une hausse moyenne de 15 à 20%. Plus encore, la réduction du catalogue a causé de nombreux refus d’inscription.

 

Cette orientation participe à détricoter ce qui faisait l’éclat de notre ville et ne saura être maquillé d’une volonté de bonne gestion quand on connait les choix financiers hasardeux (fontaine à 2 millions d’euros, vente d’un parc municipal à 30% de sa valeur…) de cette municipalité.

 

Groupe Levallois d’Avenir

Lies MESSATFA, Pascale FONDEUR, Jean-Baptiste CAVALLINI, Aurélie TROTIN, Baptiste NOUGUIER

 

 

Jeudi 30 mai, place Jean-Zay, le mouvement citoyen “ Levallois Village ” organise, comme tous les mois, son “ Apéro du Village ”.

Ce mouvement citoyen permet aux Levalloisiens de se rassembler, de se connecter, de se connaitre et donc de mieux vivre ensemble. Nos valeurs sont la bienveillance et la convivialité. Ensemble Rassemblons Levallois et rejoignez le mouvement qui rassemble les Levalloisiens.

 

Noureddine GAMDOU, Fondateur du mouvement LV.

 

 

Tribune non transmise. Déborah Kopaniak.

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