Menu

Tribunes

Majorité municipale

1974-2024 : 50 ans après le combat de nos aînées pour l’IVG, ayons le courage de mener nos propres combats.

 

Sur un sujet aussi sensible, nombreux sont ceux qui ont préféré se taire, faire preuve de retenue et ne pas s’exprimer. Un consensus avait été trouvé, c’était très bien ainsi, cela tombait à quelques jours du 8 mars, Journée internationale du droit des femmes, et on allait passer à autre chose, la séquence “femme” ayant été largement traitée. Voilà.

 

Face à ces scènes de liesse, aux embrassades effusives, aux accolades emphatiques de nos parlementaires qui se tombaient dans les bras, en pleurs, à Versailles à l’issue du vote, de même qu’en entendant les hyperboles utilisées pour parler de cette inscription, qualifiée par certains “d’historique”, de l’IVG dans notre constitution, face à cette Tour Eiffel scintillant pour l’occasion, un drôle de sentiment a émergé chez certains.

 

D’abord, celui d’un débat impossible sur un sujet qui, depuis de nombreuses années déjà, semble ne devoir supporter aucune nuance. D’un côté, les POUR, auréolés de l’appartenance au camp du bien comprenant, à titre d’exemples, les progressistes, les féministes, … et de l’autre les CONTRE, le dangereux, le nauséabond camp du mal dont la composition se résumerait aux réac’, aux ennemis des femmes voire même aux intégristes. Combien de parlementaires, face à cette dichotomie se sont retrouvés à voter pour, de peur de “passer pour des réac” ? Quelle tristesse…

 

L’enjeu n’était pas de “faire” réac ou moderne, mais bien de s’interroger : est-ce une avancée réelle pour les femmes, comparable à celle obtenue en 1974, dans un climat autrement plus compliqué ? Et surtout, 50 ans après, quels sont les difficultés nouvelles, les craintes et les obstacles, auxquels les femmes et les jeunes filles se trouvent aujourd’hui confrontées sur ce sujet comme sur d’autres ? Qui peut croire sincèrement qu’un droit sera davantage respecté ou plus facilement appliqué, là où il peine à l’être, parce que 50 ans plus tard, il aura été inscrit dans la Constitution ? Qu’il sera ainsi gravé dans le marbre jusqu’à la fin des temps et que plus personne ne pourra venir le remettre en cause ? Qui peut sincèrement croire cela…

Reste le symbole. “Ça montre que…, Ça donne un signal …”.

Mais quel signal ? Celui qui dit que 50 ans après, nous n’arrivons pas à faire mieux pour les femmes que de nous réapproprier un combat mené par nos aînées ? Que l’acte ultime d’engagement féministe, en 2024, est de nous redonner un droit que nous avons déjà ? Et qui ne sera d’ailleurs pas davantage protégé par cette phrase supplémentaire dans la Constitution qui ne vient que (mal) rappeler ce que nous savons déjà : “La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse”.

Alors, quand nous parlerons de ce sujet à nos enfants et petits-enfants, nous leur parlerons de 1974 et du combat alors courageux mené par Simone Veil, mais probablement pas de 2024 et de notre paresse face aux combats que notre génération avait à mener. À nos enfants, nous aurions voulu leur dire qu’en 2024, nous avions obtenu des avancées significatives en matière de santé des femmes, d’égalité salariale, d’accès à des postes à responsabilité, de recul des violences faites aux femmes … Pour ces défis nationaux, cela attendra, encore.

 

À Levallois, cependant, notre Majorité municipale, menée par Madame le Maire, s’engage concrètement en faveur des femmes. Qu’il s’agisse de l’accueil par “Le Relais” de femmes victimes de violences pour assurer leur protection et celle de leurs enfants quand elles en ont, ou encore du soutien apporté aux mères grâce à l’ouverture de la Petite Maison des Familles et de ses nombreux services, notre engagement se traduit par des actions réellement utiles aux femmes.

Alors nous espérons que nous retrouverons le courage de mener nos propres combats nationaux, plutôt que de fouler sans cesse, triomphants et autosuffisants, le champ de bataille sur lequel nos aînées se sont battues pour nous ouvrir d’autres chemins.

À nous de reprendre le flambeau pour rendre les générations à venir fières de nous.

 

La Majorité Municipale

Opposition municipale

Le 8 mars 2024 : la constitutionnalisation de la liberté d’avoir recours à l’IVG

 

Le 8 mars dernier, la Constitution française a été modifiée pour y inscrire la phrase suivante : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse ». La France devient le tout premier pays au monde à protéger constitutionnellement la liberté de toute femme de recourir à l’avortement. Dans un contexte où les femmes de nombreux pays, dont certains voisins de la France, sont confrontées à de nombreux obstacles pour accéder à l’IVG, notre pays envoie un message fort dans la lutte pour les droits des femmes. Rappelons que le 24 juin 2022, la Cour suprême des Etats-Unis a annulé l’arrêt Roe v. Wade qui accordait aux Américaines le droit d’avorter sur tout le territoire. A la suite de cette décision de 2022, ce sont plus de 20 Etats américains qui ont restreint ou interdit l’IVG. Au sein même de l’Union européenne, en Italie, les femmes ont de plus en plus de difficulté à avoir recours à une IVG, notamment en raison de l’objection de conscience des soignants qui est prévue par la loi italienne. De 50% à 80% des médecins, selon la région italienne, refusent de pratiquer une IVG et le manque de moyens pour les plannings familiaux accroît les difficultés rencontrées par les Italiennes. L’adoption de cette loi rappelle le riche héritage de notre pays en faveur des droits de l’Homme, inscrits au coeur de notre Constitution. Elle empêche toute remise en cause future de ce droit, et assure la pérennité et la protection de l’IVG pour les générations futures, au-delà de toute alternance politique. Alors, oui, le 8 mars 2024 restera une journée historique et riche de symbole : celle où la France a réaffirmé la liberté des femmes de faire le choix de continuer ou non une grossesse. Non, cette modification n’a pas simplement rappelé ce que nous savions déjà. Elle est venue donner une valeur fondamentale à cette liberté, désormais protégée par la Constitution. Aucune loi française adoptée dans le futur ne pourra la remettre en cause. Ce n’était pas le cas jusque-là. Ce vote historique est le fruit d’un consensus au service de la protection de nos droits, grâce aux parlementaires de droite comme de gauche. Saluons à ce titre le vote favorable de Céline Calvez, députée de Levallois, mais aussi de Roger Karoutchi, ancien ministre et sénateur particulièrement impliqué dans notre ville. Evidemment, les combats pour l’Egalité entre les femmes et les hommes restent nombreux, et nous ne pouvons pas nous satisfaire de cette seule évolution. Nous devons tous continuer à nous mobiliser en ce sens. En tant qu’élus levalloisiens, nous pouvons également agir : c’est par exemple le cas avec la petite maison des familles, récemment inaugurée, où nous pouvons proposer un accompagnement spécifique aux problématiques que les femmes peuvent rencontrer tout au long de leur vie, que ce soit dans le cadre l’exercice de leur parentalité, pour faire face à une fausse-couche souvent traumatisante, ou même, nous l’évoquions ici, pour accompagner les femmes faisant le choix d’une IVG, qui reste un acte difficile. Plus largement, soyons pleinement engagés pour que l’Egalité des Femmes et des Hommes soit une réalité.

 

Groupe “Levalloisiens Ensemble

Hélène Courades, Stéphane Geffrier, Maroussia Ermeneux, Sacha Halphen, Frédérique Collet, Catherine Vaudevire, Christophe Carles et Françoise Sire - levalloisiens.ensemble@gmail.com / 07 56 82 40 65

 

Place Jean Zay : il faut revoir la copie

L’éthique devait marquer ce mandat. Pourtant les comptes n’y sont pas. Pierre Chassat, principal collaborateur de la Maire de Levallois et président de Levallois Culture, a vu sa condamnation dans l’affaire Bygmalion confirmée par la Cour d’Appel de Paris. Elle l’a condamné à 2 ans de prison, dont 6 mois ferme, et 5 ans d’inéligibilité pour abus de confiance, complicité d’escroquerie et financement illégal de campagne électorale. À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne savons pas s’il s’est pourvu en cassation.

La décence voudrait qu’il quitte ses fonctions, mais la protection que lui accorde la Maire ne semble pas faiblir malgré cette nouvelle décision judiciaire.

L’éthique n’est pas la seule promesse de campagne abandonnée par cette majorité.

La rénovation de la place Jean Zay, qui fête son premier printemps, s’avère être une déception pour les habitants, les commerçants et les clients du marché malgré les 2 millions d’euros engagés. D’une place qui se voulait être de « village », agréable à vivre et pour laquelle la végétalisation devait être le maître mot, on se retrouve avec une place minérale, qui a vu remplacés les grands arbres par des plus petits dont l’ombrage ne protégera pas des canicules. La végétalisation est une demande forte des Levalloisiens. Ce n’est pas faute de l’avoir défendue dans notre projet proposé en février 2020 et lors de nos interventions en Conseil municipal.

Nous avons par ailleurs constaté des difficultés à faire respecter le nouveau plan de circulation de la place. Depuis la suppression de la continuité de la rue Raspail, de nombreux automobilistes empruntent la rue Pierre Brossolette à contre sens mettant en danger la sécurité des piétons.

Que dire aussi de la nouvelle implantation du marché. Au lieu d’occuper l’espace central, les étals des exposants sont disposés face aux murs des immeubles, dos à la place ne laissant qu’un couloir étroit pour déambuler et faire ses achats. Ni pratique, ni convivial. Nous demandons à la majorité de faire preuve de bon sens et de repenser l’installation du marché au centre de la place.

 

Groupe Levallois d’Avenir

Lies MESSATFA, Pascale FONDEUR, Jean-Baptiste CAVALLINI, Aurélie TROTIN, Baptiste NOUGUIER

 

Cher Levalloisiens,

J’ai une pensée toute particulière pour notre communauté musulmane de Levallois en ce mois sacré du Ramadan. Je vous souhaite une très bonne fin de ramadan et surtout un joyeux Aïd en famille. J’espère que ce mois a été une source de paix pour vous et vos proches. J’ai une pensée particulière à toutes les personnes seules et qui souffrent en ce moment.

 

Noureddine Gamdou,

Fondateur du Mouvement Citoyen Levallois Village.

 

Tribune non transmise. 

 

Déborak Kopaniak.

CELA POURRAIT AUSSI VOUS PLAIRE

Rechercher